Autres scènes de Haiti 1974.

   Les tap-taps, tout colorés, servent au transport en commun.

On transporte de tout à bord

Il y avait un représentant de la Brasserie Molson en Haiti en 1974..

Prochain Blog: retour en 1978..

Un retour perturbé

Je suis dans la salle des départs de l'aéroport de Port-au-Prince, l'heure du retour est venue, et tout à coup j'entends: «Salut François!» Il s'agit d'un agent de la Sûreté du Québec attaché à la Commission Cliche. Lui et son confrère viennent d'arriver pour rencontrer André Desjardins.. il ne s'agit que d'une visite de courtoisie pour le convaincre d'aller témoigner devant le juge Cliche car ils n'ont aucun pouvoir dans le pays. Le lendemain, le titre du journal sera: «Montréal-Matin trouve Dédé avant la police»

Mais, il y a un drôle d'atmosphère dans la salle des départs, on  nous annonce que le vol vers Miami sera retardé et il y a beaucoup de va-et-vient. On nous fait passer dans le salon des passagers en transit avant de nous faire savoir que nous serons fouillés méticuleusement et ensuite on nous amène sur la piste pour identifier nos bagages. On devine qu'il s'agit d'une alerte à la bombe même si on nous garde dans l'ignorance. Enfin,  nous montons a bord et c'est le départ.

    Superbe sculpture dans le bois d'ébène dans la salle des passagers en transit de l'aéroport de PoP.

Quelques moments avant l'arrivée a Miami, on nous annonce que le vol vers Montréal est retardé indéfiniment en raison d'une tempête de neige a Montréal. Dès ma sortie de l'aéroport, je prends un taxi pour le bureau de United Press International ou je pourrai envoyer textes et photos à Montréal-Matin. 


Une fois ce travail accompli je me dirige vers l'hôtel qui nous avait été assigné par Air-Canada. c'est à neuf heures, le lendemain matin, que l'avion prendra son envol.
Le voyage est terminé on sent le ralentissement des moteurs et on voit l'appareil qui descend sur Montréal mais soudain, ils reprennent de la force et nous reprenons de l'altitude. On nous annonce que nous atterrirons à Toronto car les pistes ne sont pas sécuritaires a Montréal. Une heure après cette visite impromptue de l'aéroport de Toronto ont nous remet sur un vol pour Montréal ou cette fois nous atterrirons.


Que voulez-vous de plus!


Prochain blog:  D'autres scènes de rue de Port-au-Prince

Dans les rues de Port-au-Prince

A l'époque, Haiti était connue comme La Perle des Antilles. Le pays était gouverné par Jean-Claude Duvalier et Michelle Bennet. Dans les rues on voyait la misère a son état le plus pur.....

Les femmes transportent sur leur tête de lourds fardeaux

  Les enfants s'amusent près des mines de bauxite exploitées par des entreprises étrangères

Certains secteurs sont mieux organisés mais les immondices trainent partout.

On draine l'argent des touristes avec des casinos

Le mon ument du Bicentenaire

Les écolières entrent à l'école avec leur costume officiel.

Beaucoup de transport à dos de mulets.

Rue Jean-Jacques Dessalines...on y fait dses affaires.

Prochain Blog: Le retour vers Montréal

 

Et Dédé était là....

Nous nous sommes rendus au Ibo Lélé et avons rencontré André Desjardins et ses sbires et comme si de rien n'était il nous a fait savoir qu'il se présenterait devant la Commission Cliche et qu'il démontrerait son innocence. En conclusion, nous avons été en présence d'un petit ange qui profitait de vacances bien méritées sous un climat tropical.

 Quelques deux semaines plus tard, André Desjardins témoignait devant la Commission Cliche et les commissaires lui faisait vasloir qu'il était un criminel s'entourant de ses semblables pour faire règner la terreur dans l'industrie de la construction. le leader syndical déchu est un ami intime de criminels notoires dont Francesco Fuoco, collaborateur de Vincent Cotroni, Jean-Louis Robinson, abattu dans un règlement de comptes et Eugène Lefort, surnommé le « caïd de la Rive-Sud de Montréal. ».
Desjardins démissionne avant les conclusions du juge Cliche.. Il quitte son poste à la FTQ le 25 novembre 1974, Il est ensuite vu à l'Auberge du Roy a Cabarete, RD. On apprend le 27 avril 2000 qu'il a été abattu à Saint-Léonard à l'âge de 69 ans..

Après cette entrevue, j'aurais l'opportunité de visiter d'autres lieux en Haiti avec mes deux collègues.


Prochain blog:  dans les rues de Port-au-Prince.

Une visite a la Distillerie Jeanne Barbancourt

Une visite en montagne à la distillerie Barbancourt nous apprendra quIl y a deux maisons Barbancoiurt en Haiti. Celle qui produit le rhum trois ou cinq étoiles le plus vendu au pays et a l'exportation, mais il y a aussi le rhum Jeanne Barbancourt dont la distillerie est située sur le chemin de La Boule, en montagne, plus loin que Pétionville. Cette dernière, est dirigée par l'allemand Siegfried Linge  que j'ai eu le plaisir de rencontrer avec son immense chien. Il m'a donc été donné de goûter aux 17 sortes de liqueurs a base de rhum que produisait la maison. Il ne faut pas perdre la perspective du temps, ceci s'est dérouléen 1974.

L'autre s'est établit en 1862 en Haiti alors que Dupré Barbancourt, originaire de Charente (France), se mit à fabriquer un rhum avec la méthode de double distillation ordinairement réservée aux grands cognacs, Dupré Barbancour.Aujourd'hui c'est Thierry Gardère, qui est patron de la célèbre marque Barbancourt, il a tourné la page du terrible tremblement de terre du 12 janvier 2010. « Nous avons redémarré nos activités 15 jours après le séisme », dit-il.

A gauche, la photo que j'ai prise a l'intérieur de la salle de dégustation après 

mon entretient avec M. Linge.

A droite, l'étiquette du rhum vendu dans le monde, dont le Québec, par la maison dirigée par M. Gardère.

La photo qui suit a été prise lors de ce premier séjour en Haiti...

 

Prochain Blog:  la rencontre avec Dédé Desjardins

Une arrivée sous un torrent de pluie

Lorsque l'avion amorce son virage pour contourner la Baie de Port-au-Prince, le ciel est noir et les nuages sont menacants. Je monte dans un taxi après les procédures de récupération des bagages et douanes et immigration. Le déluge s'abat sur nous avec une telle férocité que le chauffeur doit sortir la tête par la portiere pour voir ou il va. Il faut dire qu'il n'y a pas de désambueur dans ces voitures utilisées sous les Tropiques.

Aéroport de Port-au-Prince 

en 1974.

Toujours est-il que je me retrouve dans un hôtel situé près du Champ-de-Mars pour amorcer les recherches de Dédé Desjardins. Les trois collègues ayant conclu une entente selon laquelle le premier qui trouve le mafioso québécois averti les autres. Pour ma part, je trouve un André Desjardins qui n'a aucun rapport avec celui que nous cherchons. Il fait de la dératisation depuis trois ans dans la Capitale haitienne.

J'écris mon premier article sur ce sujet car il est volubile cet autre quévbécois et il ne manque pas de nous décrire les us et coutumes du pays.

Une seconde journée passe et nous n'avons pas trouvé notre homme. Cependant nous avons de bons indices et il se peut qu'il soit au Ibo Lélé en montagne. C'est GillesBoivin du Soleil qui le trouvera le lendemain et qui prendra rendez-vous pour une entrevue commune le jour suivant au Ibo Lélé. Il faut dire que l'ami Boivin a été la cible des sbires de Desjardins mais que ce dernier est intervenu pour calmer les ardeurs de ces derniers.

 

Hôtel

situé

entre

le Champ de Mars

et

Carrefour

Je trouve quelques sujets généraux qui occuperont une place de choix dans le journal du lendemain en attendant l'entrevue attendue.

Avec mes collègues, je visite un hôtel d'un faste inouie dans le pays le plus pauvre du globe. Tout est de marbre et d'une richesse héhontée. Inutile de dire que les haitiens n'y sont pas admis, sauf ceux qui y travaillent.

Un hôtel

d'un faste

sans pareil

dans le pays

le plus pauvre

de la planète.

Prochain Blog:  que trouve-t-on a Port-au-Prince